Rencontre Tupper
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« Je crois à la proximité de la relation et au chemin partagé dans une simple convivialité ! Nous avons constitué un groupe d’une dizaine de personnes qui s’est donné en partage l’œuvre de Manuel. Chacun a pu projeter des images, parler de son ressenti par rapport au texte... Ce groupe que nous avons appelé “Tupperware” est une autre forme d’action de médiation et m’a aidée à créer le spectacle » (Marie-Pierre Bésanger).
Cette rencontre est l’occasion de rendre compte de cette démarche de partage.
jeudi 16 octobre
-> à l’issue de la représentation
Dans le cadre de
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Permafrost
Une voix féminine nous parle, s’approche et nous invite. Elle dit les gens ordinaires, ouvriers d’une usine. Dans ce monde, la femme est attirée par un homme, un bloc minéral, un homme cambouis, ami des machines ses seules compagnes, un étranger venu d’une autre ville. Il est une énigme qui préfère le silence du métal et des engrenages dont il fait d’étranges sculptures. Cette femme veut être quelqu’un pour lui ; essayer l’amour, pourquoi pas ? Permafrost parle de cette envie irrésistible d’aller nous asseoir au creux des autres. Mais avant tout, il s’agit de rendre la parole aux «figurants du monde», s’approcher de leur beauté, de leur espoir.
"La parole de la narratrice coule doucement comme les larmes d’une femme émue et, en face d’elle, le bloc de chair et les silences de l’Homme forment ensemble une atmosphère prégnante qui nous attire dans son ressac."
Jean-Pierre Thibaudat, rue89
"Marie-Pierre Bésanger signe ici un spectacle poétique sur notre classe ouvrière qui fond sans savoir ce qu’elle deviendra. Manuel Antonio Pereira nous fait partager cette hésitation entre désir et désespoir et nous précipite sur cette frontière du réel et de la fiction, qui décidément est bien fragile." Anna Grahm, Un fauteuil pour un orchestre