29 juin 2016
Débat  /  Rencontre

Les délits de solidarité

  • Débat organisé avec La Cimade et le Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigrés) Le 22 février 1997, lors de l’occupation de l’église Saint-Bernard, près de 100000 personnes défilent à Paris contre le projet de loi « Debré » sur l’immigration qui posait les prémices du « délit de solidarité ». Depuis, de nombreux textes législatifs se sont succédés et des poursuites en tout genre ont vu le jour contre ceux qui manifestent leur solidarité, sous une forme ou sous une autre, avec les personnes sans papiers. Dans un contexte où nous constatons une recrudescence de ces poursuites, il s’agira de revenir à travers analyses et témoignages, sur ce que sont ces « délits de solidarité ». Ils visent ceux qui, par conviction, par générosité, par simple sentiment d’humanité, refusent de céder aux injonctions du pouvoir qui privent la personne étrangère en situation irrégulière en France de toute forme de soutien.

    débat avec Claudia Charles, chargée d’études au Gisti, Nan Suel, présidente de Terre d’Errance, et Francois Loret du Collectif Romeurope du Val Maubuée et président de l’association Convivance
    animé par David Éloy, rédacteur en chef de la revue Altermondes

  • mercredi 29 juin -> 19h
    entrée libre,
    réservation conseillée

Dans le cadre de

saint-bernard-1.jpg

Débat  /  Rencontre

Église Saint-Bernard 1996 - 2016

Deux soirées organisées avec la CGT et La Cimade Il y a des images qui restent gravées dans nos mémoires. Celles de l’évacuation de l’église Saint-Bernard dans le 18e arrondissement de Paris le 23 août 1996 en font partie. Ce surgissement sur la scène médiatique et politique d’un mouvement de sans-papiers, bientôt désigné comme celui des « Saint-Bernard », devient tout un symbole. Un large mouvement d’associations, comités, syndicats, partis, élus, personnalités, artistes, avocats, cinéastes, intellectuels se déve-loppait et exigeait dans l’unité la régularisation globale de tous les sans-papiers et l’égalité des droits. Aujourd’hui, plus que jamais, le souffle et l’esprit de Saint-Bernard se rappellent à nous.