Ce que j'ai vu à Tipasa (ou pas)
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Pendant l’été de ses 20 ans, Nicolas Zlatoff fait un voyage en méditerranée : brûlure du soleil sur sa peau et morsure glacée de la mer. Là, la colère qu’il porte en lui disparait un soir d’orage. Le lendemain, il découvre Noces à Tipasa d’Albert Camus : celui-ci y décrit une marche dans des ruines romaines proches de la mer, sous la brûlure du soleil algérien. L’été de ses 35 ans, Nicolas est allé à Tipasa, en Algérie. Il voulait y retrouver les sensations décrites par Camus dans la profusion du printemps. Il voulait refaire pas à pas le chemin qu’avait emprunté Camus avant lui. Mais rien ne s’est passé comme prévu : le soleil brillait par son absence, il pleuvait presque tous les jours et il a passé le plus clair de son temps à tenter d’obtenir, sans succès, une autorisation de filmer sur place... Ce voyage fut donc un échec. Ce que j’ai vu à Tipasa (ou pas) est le récit (réel ? documentaire ? fictionnel ?) de cet échec. C’est pour cela qu’il est pathétique. Mais le pathétique est aussi éminemment drôle et théâtral !
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d’après Noces et Le Mythe de Sisyphe d’Albert Camus
textes Albert Camus, Nicolas Zlatoff
images, jeu et conception Nicolas Zlatoff
œil dramaturgique Roberto Serafide
production A.M.P.O.U.L.E Théâtre
le spectacle bénéficie du programme « 90m2 créatif » (La Loge - le Centquatre-Paris)
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4 -> 8 juillet
du mardi au samedi -> 19h
durée 1h
à partir de 16 ans
tarifs de 5 à 15 euros
+ apéro offert