16 -> 20 octobre 2018
Théâtre

au nom du père

réussir malgré tout
Maryline Klein
  • Récit d’une addiction Qui n’a pas rêvé d’avoir un papa super star, protégeant et sauvant à tout va tout en faisant des blagues ? Ce papa qui sent bon avec cette petite barbe de quelques jours et vous encourageant à faire du vélo sans roulettes ? Une fille unique raconte : ce papa n’est pas du tout un héros, rassurant, avec de grosses épaules, bricoleur, non pas du tout. Ce papa n’a qu’une seule obsession : boire et, parfois, arrêter de boire, et ça, sans jamais y parvenir. Les souvenirs de cette fille sont autant de failles et de gouffres qui nous éclairent aussi sur sa propre personnalité. Car elle n’a qu’une obsession : raconter, se souvenir, comprendre et parfois se pardonner enfin d’un coup de poing dans la tête de son père, et ça, sans jamais y parvenir. Interprétée par deux actrices, tel un personnage et son double, Au nom du père, du verre… et paf par terre ! de son titre intégral, traite, sous la plume mordante de Maryline Klein, du regard que la société française jette sur l’alcoolisme et de la difficulté d’avoir pour père un être humain jugé « moins que rien ».

     

    16 -> 20 octobre
    mardi, mercredi, vendredi > 20h30
    jeudi, samedi > 19h30
    à partir de 14 ans
    durée 1h15
    tarifs de 5 à 15 euros

  • texte et mise en scène Maryline Klein
    avec Chloé Bonifay et Sarah Horoks
    collaboration scénographie Emma Ricard
    création lumière Charlotte Dubail
    collaboration vidéo Anaëlle Villard
    regard extérieur Djallil Boumar
    production Compagnie des Marlins
    coproduction Maison des métallos
    soutien Théâtre Berthelot, la Gare au Théâtre

En vidéo

Dans le cadre de

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focus récits de vie

Jeunes élites du théâtre français, ouvrières victimes d’un licenciement boursier, femmes survivantes de la guérilla colombienne, fille de père alcoolique, enfant sorti de l’enfer pédophile chilien, Innus québécois à l’identité arrachée, Franco-Algériens entre deux cultures, tous ont des vies épaisses d’histoires, de chagrins et d’espoirs, de souvenirs à dépasser, de colères à libérer. Le théâtre s’en nourrit et tente de transcender les passés tumultueux pour interroger chaque fois les résiliences possibles…

autour du spectacle

18 octobre 2018

rencontre avec l'équipe artistique du spectacle et Le Docteur Emmanuel Palomino, psychiatre addictologue (CH de Jonzac)

jeudi 18 octobre -> à l’issue de la représentation