Être sujets dans son travail
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Comment sommes-nous sujets dans notre travail ? C’est sur ce thème que le compositeur Nicolas Frize propose une soirée aux Métallos, comme ce fut le cas en avril 2012. Dans un espace atypique, vous assistez à des séquences musicales, des extraits de films, des témoignages, des projections d’images et d’ambiances sonores, des bruits qui courent, des mots qui parlent… Le monde du travail est abordé de façon tout à fait singulière, mettant l’accent sur les approches personnelles des « travaillants » dans la salle, sur la façon dont chacun invente son métier, se l’approprie, y met de soi, l’interprète et le transforme…
Vous serez invités, si vous le souhaitez, à participer à des actions, à échanger, à traverser l’espace. Une expérience intérieure et collective, plutôt proliférante, intime et sonore, muette et parlante, qui nous fait toucher autrement l’activité professionnelle, avec des musiques vivantes et des histoires de métiers très subjectives. -
direction artistique Nicolas Frize
avec Hsiao-Yun Tseng, Jérémie Abt, Théo Mérigeau, Benjamin Soistier, Alexandre Régis (percussions), Patricia Kraeutler (flûte), Bernard Lanaspèze (contrebasse), Mauricio Buraglia (luth), Xavier Margueritat (voix basse)
distribution en cours -
jeudi 23 et samedi 25 octobre -> 19h
durée 2h30 pause comprise
tarif unique 5 euros
Dans le cadre de
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Les Mondes du travail
Durant 50 ans les murs de la Maison des métallos ont abrité l’activité de centaines de travailleurs manufacturiers qui produisaient des instruments de musique. Durant plus de 60 ans ce fut le rendez-vous d’autres travailleurs, syndiqués, militants, ceux de la métallurgie. Aujourd’hui établissement culturel de la Ville de Paris, dont le projet s’inscrit dans l’esprit de transformation sociale qui a marqué son passé, l’univers du travail s’impose logiquement, sensiblement. Le monde du travail s’est atomisé, comme la classe ouvrière dont nous parlent Robert Guédiguian et Jean-Pierre Thorn. Il reste des humains malgré tout, confrontés à la nécessité du travail, y trouvant parfois consolation comme cet homme cambouis que nous raconte Permafrost, y trouvant même des formes de réalisation personnelle comme Nicolas Frize nous invite à le découvrir.