28 octobre 2014
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La Maison des lapins

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© éditions Edhasa

  • La dictature militaire argentine de 1976 à 1983 a fait près de 30 000 disparus, 15 000 fusillés, 9 000 prisonniers politiques et 1,5 million d’exilés... « Je vais évoquer cette folie argentine et toutes ces personnes emportées par la violence. Je me suis enfin décidée parce que je pense bien souvent aux morts mais aussi parce que je sais qu’il ne faut pas oublier les survivants », dit Laura Alcoba dans son roman Manèges – Petite histoire argentine (2007) adapté ici sous le titre La Maison des lapins. L’auteure nous raconte du haut de ses 7 ans la terreur de la dictature, le drame d’un pays, le silence dans lequel elle était murée. « Maintenant, nous allons vivre dans la clandestinité, voilà exactement ce que ma mère m’a dit. Pour la trappe dans le plafond, je ne dirai rien, même si on venait à me faire très mal. » Vivre en cachette, se taire, ne plus aller à l’école, voir son père en prison ne sont pas des événements faciles à gérer, encore moins à oublier. Lors de sa parution en espagnol, ce roman a reçu un grand écho en Argentine et contribué à libérer la parole d’une génération née sous la dictature.

    Lecture d’extraits (durée 1h15) suivie d’une rencontre avec l’auteure et la metteure en espace Clara Bauer.

  • texte de Laura Alcoba (éditions Gallimard)
    mise en espace Clara Bauer

  • mardi 28 octobre > 19h
    entrée libre, réservation conseillée

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