9 -> 21 décembre 2014
Théâtre

À mon âge, je me cache encore pour fumer

Rayhana / Fabian Chappuis
  • Cette tragi-comédie rassemble neuf femmes d’âges et de conditions diverses dans un hammam à Alger pendant les années noires… Neuf destins entre rébellion, rêve ou soumission. Mères, amantes ou « saintes » sont réunies au cœur de la matrice, le hammam, où le combat contre l’oppression, la violence et la guerre se panse entre fous rires et pleurs, secrets et exaltation. Peu à peu se révèlent leurs destins particuliers, à travers des histoires qui ont marqué et modelé leur chair, dévoilant progressivement la violence politique, sociale et sexuelle d’une Algérie en proie à la corruption, à la misère, aux attentats et aux combats quotidiens que se livrent les factions gouvernementales et les islamistes en utilisant, la plupart du temps, le corps de la femme comme champ de bataille. L’émotion et le rire cohabitent en permanence dans un portrait bouleversant de l’Algérie contemporaine. Créé en 2009 à la Maison des métallos, il y a cinq ans presque jour pour jour, À mon âge je me cache encore pour fumer y a été repris en janvier 2011 avant de partir en tournée en France et à l’étranger. Pour ces dernières réprésentations à Paris, la troupe revient aux Métallos, là où tout a commencé !

     

    Extraits de presse

    Le hammam devient un lieu sans contours où l’âme est aussi visible que le corps. La fureur et la terreur vous sautent au visage en même temps qu’un amour désespéré.

    Gilles Costaz, Politis

     

    Un humour ravageur et contagieux. Les neuf actrices incarnent savoureusement ces personnages typés, bien trempés, jouent et s’emparent des truculences du texte sans faux-semblants, avec une sincérité qui fait mouche. Rayhana dresse un réquisitoire implacable contre les intégrismes et la lâcheté. La mise ne scène de Fabian Chappuis épouse les méandres de ces confidences polyphoniques.

    Marie-Josée Sirach, l’Humanité

     

    Une œuvre coup de poing qui dénonce les violences politiques, sociales et sexuelles. Un texte tout à tour révoltant et hilarant qui célèbre la femme maghrébine. Des femmes si lumineuses et dignes dans leur combat vers la liberté.

    Cédric Chaory, Jeune Afrique

     

    L’écriture de Rayhana est truculente, tendre et drôle. Tous ces personnages possèdent une combativité et une force qui pourraient surprendre bien des occidentales « libérées ». Un spectacle tonique et réjouissant.

    Sylviane Bernard-Gresh, Télérama

     

    Fabian Chappuis souligne délicatement cet inframonde où l’humour le dispute sans cesse à la tragédie.

    Muriem Hajoui – A nous Paris

     

    Les spectateurs en ressortent tourneboulés, les larmes aux yeux. La force de cette pièce est de transformer du tragique en éclat de rire.

    Didier Arnaud, Libération

     

    Il y a un rythme, un sens des dialogues naturels, savoureux, des confidences audacieuses, une liberté de ton. Tout cela fait de ce spectacle un moment fort et original, très courageux, émouvant et drôle.

    Armelle Héliot, Le Figaro

     

    Un réquisitoire et un chant de résistance. Une véritable mise à nu dans un langage cru et direct. La liberté et l’intelligence de ces femmes, leur apprentissage de l’audace, leurs échanges chaleureux, leur complicité et leur maturité sociale et politique impressionnent.

    Jean-Claude Rongeras, France2.fr

  • de Rayhana (éditions Les Cygnes et au format numérique sur le site et l’application des Presses Electroniques de France)
    mise en scène et scénographie Fabian Chappuis
    avec Marie Augereau, Géraldine Azouélos, Paula Brunet Sancho, Linda Chaïb, Rébecca Finet, Catherine Giron, Maria Laborit, Taïdir Ouazine et la participation de Frédéric Meille
    assistante à la mise en scène Stéphanie Labbé
    lumières Franck Michallet
    vidéo Bastien Capela
    son Vincent Brunier
    musique Arve Henriksen, Gaâda Diwane de Béchar
    costumes Rayhana
    assistée d’Édouard Funck
    conseil chorégraphique Serge Ricci
    production Compagnie Orten
    coproduction Maison des métallos et Arcadi avec l’aide à la création du CNT
    avec l’aide à la production et à la diffusion du fond Sacd
    avec le soutien de l’Adami, de la Mairie de Paris et du Théâtre 13 à Paris
    remerciements à l’Association Beaumarchais

  • 9 > 21 décembre
    du mardi au vendredi > 20h
    sauf le jeudi 11 décembre > 14h
    le samedi > 19h
    le dimanche > 16h
    durée 1h55
    tarif spectacle
    tous publics à partir de 15 ans

Dans le cadre de

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Femmes et violence

À partir de la mi-novembre, la programmation sera traversée par ce sujet. Une exposition, des spectacles de théâtre et de danse, des soirées pour débattre : des points de vue divers, des regards d’artistes et d’intellectuels, des débats ouverts, pour un sujet aussi complexe qu’omniprésent…

Autour du spectacle

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mercredi 17 décembre -> 10h30
entrée libre