François Maspero, les chemins de la liberté
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Ce film-portrait de François Maspero nous invite à marcher avec lui sur les chemins des paysages humains et de la liberté. Écrivain engagé dans le siècle, François Maspero fut de ceux qui, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, ont espéré changer le monde. C’est dans sa famille qu’il a appris très tôt le sens du mot Résistance. Cette exigence a façonné sa conduite d’homme libre défendant la liberté de parole, la liberté d’exister de celles et ceux que l’oppression voulait réduire au silence. Les combats de l’éditeur d’hier coulent dans les mots de l’écrivain d’aujourd’hui. Il est devenu ce « voyageur étonné » pour qui tous les murs et toutes les frontières doivent être traversés.
projection en avant-première parisienne en partenariat avec les films du zèbre, suivie d’une rencontre avec Yves Campagna, Jean-François Raynaud, coréalisateurs, Bruno Guichard, directeur de la Maison des Passages et coréalisateur, François Maspero, Régis Debray, médiologue, et Julien Hage, historiographe de François Maspero -
François Maspero, les chemins de la liberté
film de Yves Campagna, Bruno Guichard, Jean-François Raynaud (France, 2015, 92min)
production les films du zèbre -
projection en avant-première parisienne suivie d’une rencontre avec Yves Campagna, Jean-François Raynaud, coréalisateurs, Bruno Guichard, directeur de la Maison des Passages et coréalisateur, François Maspero, Régis Debray, médiologue, et Julien Hage, historiographe de François Maspero
mardi 24 mars -> 19h
entrée libre, réservation conseillée
Dans le cadre de
Résistances
Passionnés de liberté, ils ont résisté, ils résistent, ils commencent à résister. François Maspero depuis toujours aux côtés de Che Guevara comme des cultivateurs bio, Howard Zinn en retournant comme une chaussette le mythe américain par l’histoire nord-américaine envisagée du point de vue de ses opprimés, les jeunes comédiens du Nouveau Théâtre Populaire en résistant aux dogmes du théâtre institutionnalisé, Avi Mograbi et Reem Fadda en mettant à nu le crime quotidien de la négation du calvaire palestinien, Colette Ferrat en refusant l’oubli du chantre acharné des libertés que fut Jean Ferrat, Dieudo Hamadi en dénonçant inlassablement les parodies de démocratie subies par le peuple congolais.