F(l)ammes
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Après Illumination(s) créé avec de jeunes hommes de Mantes-la-Jolie et présenté aux Métallos en octobre 2013 devant des salles combles, Ahmed Madani présente ce deuxième volet F(l)ammes avec de jeunes femmes de quartiers populaires. L’auteur-metteur en scène a constitué un groupe d’une dizaine de jeunes femmes nées de parents immigrés pour explorer ensemble leurs identités multiples, leur sensibilité, leur désir de prendre la parole, de jouer, danser, rire, creuser en elles, se raconter. Si les jeunes hommes d’Illumination(s) incarnaient des agents de sécurité qui énonçaient aux spectateurs, non sans dérision : « Nous sommes là pour vous protéger de nous-mêmes », ces jeunes femmes ne peuvent pas se prévaloir d’être des agents dangereux pour l’ordre public. Les médias n’en parlent que rarement tant leur discrétion, voire leur disparition des espaces publics est patente. Explorer leur intimité, comprendre leurs doutes, leurs peurs, sont les moteurs de cette création partagée. Au moment où les discours populistes se développent et où les replis identitaires refont surface, cet acte esthétique et poétique fera entendre une parole trop souvent confisquée.
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avec Anissa Aou, Ludivine Bah, Chirine Boussaha, Laurène Dulymbois, Dana Fiaque, Yasmina Ghemzi, Maurine Ilahiri, Anissa Kaki, Haby N’Diaye, Inès Zahoré
textes et mise en scène Ahmed Madani
complicité artistique Mohamed El Khatib
assistante à la mise en scène Karima El Kharraze
création vidéo Nicolas Clauss
création lumières et régie générale Damien Klein
conseiller à la scénographie Raymond Sarti
création sonore Christophe Séchet
costumes Pascale Barré
administration / production Naia Iratchet
diffusion / développement Marie Pichon
production Madani Compagnie
coproduction Théâtre de la Poudrerie à Sevran, Grand T théâtre de Loire-Atlantique, L’Atelier à spectacle à Dreux, La CCAS, Fontenay en Scènes à Fontenay-sous-Bois, l’ECAM au Kremlin-Bicêtre
avec le soutien de la Maison des métallos, du Collectif 12 à Mantes-la-Jolie, de la a MPAA à Paris, de la Ferme de Bel Ébat à Guyancourt, de la Maison des Arts et de la Culture de Créteil, du Commissariat Général à l’Egalité des Territoires, du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, du Conseil départemental du Val-de-Marne dans le cadre de l’aide à la création et d'Arcadi Île-de-France -
16 novembre -> 4 décembre
du mercredi au samedi -> 20h
sauf le jeudi 17 novembre -> 14h
le dimanche -> 15h
durée 1h35
à partir de 13 ans
tarifs de 5 à 14 eurosdimanche 20 novembre -> 15h et jeudi 24 novembre -> 20h : séances accessibles aux personnes aveugles ou malvoyantes programme détaillé disponible en braille et caractères agrandis
en partenariat avec Accès Culture
ce spectacle ne nécessite pas d’audiodescription
Autour du spectacle
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Étincelles
Le Collectif MONA propose la lecture d’Étincelles de l’italienne Laura Sicignano. New York, mars 1911, 16h40 : l’usine textile Triangle Waistshirt Company est ravagée par un incendie. Bilan : 146 morts en 18 minutes, de très jeunes ouvrières venues d’Italie et d’Europe de l’Est pour l’essentiel. La tragédie marque un tournant dans l’histoire sociale des États-Unis. La pièce raconte l’histoire de trois femmes, depuis l’exil du Sud de l’Italie jusqu’à l’interruption brutale de leur rêve américain. La lecture sera suivie d’une rencontre avec l’équipe artistique et la traductrice, Juliette Gheerbrant.
Rencontre
avec l'équipe artistique du spectacle
jeudi 24 novembre -> à l'issue de la représentation
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La révolution des femmes
Les droits et les statuts des femmes, qui se sont soulevées aux côtés des hommes lors des printemps arabes, ont souvent déchaîné les passions. Pourtant, cinquante ans plus tôt, la liberté et l’émancipation semblaient promises aux femmes arabes, selon les propos mêmes des leaders politiques de l’époque. De Beyrouth à Casablanca, en passant par Riyad, Le Caire, Tunis et Alger, Feriel Ben Mahmoud a recueilli les témoignages de militantes de la première heure, d’artistes engagées, mais aussi de jeunes féministes d’aujourd’hui…
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Patience, patience. T'iras au paradis !
« Patience, patience. T’iras au paradis ! » Ce refrain, Mina, 62 ans, l’a entendu mille fois. Issue de la première génération de l’immigration marocaine, installée dans le quartier de Molenbeek à Bruxelles, elle y a passé plus de quarante ans. Mais lors d’un séjour au Maroc, elle est bouleversée par le slam joyeux de Tata Milouda, une femme de son âge… La projection sera suivie d’une rencontre avec Tata Milouda, Ahmed Madani et des interprètes de F(l)ammes.