HARRAGA
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« Harraga » est le terme utilisé dans les dialectes marocain, tunisien et algérien pour définir le migrant qui se déplace sans documents, qui « brûle les frontières ». Le phtographe italien Giulio Piscitelli a suivi les routes de ces migrants essayant d’entrer en Europe. Il les a accompagnés sur un bateau traversant la Méditerranée de la Tunisie aux côtes italiennes, dans l’enclave espagnole de Melilla, à Lampedusa, dans le désert de la Corne d’Afrique. Il a suivi ces Syriens, Irakiens ou Afghans qui débarquent sur les îles grecques et italiennes dans l’espoir d’atteindre le paradis que l’Europe représente à leurs yeux. Fruit d’un long projet entamé en 2010, Harraga est un témoignage unique sur les conséquences désastreuses des bouleversements du monde actuel. Une archive visuelle des flux migratoires et de leur gestion pour informer la mémoire collective et expliquer les difficultés et les risques qu’affrontent tant d’individus. Le travail de Giulio Piscitelli met en lumière ces corps qui « brûlent » avec les frontières qu’ils tentent de traverser. L’exposition est enrichie par les textes de l’écrivain italien Alessandro Leogrande (décédé depuis et auquel l’exposition rend hommage) et par le travail cartographique de Philippe Rekacewicz, géographe et journaliste français.
4 > 27 mai
du mardi au vendredi -> 14h > 20h
le samedi et dimanche -> 14h > 19h
nocturnes mercredi 16, jeudi 17, mardi 22 et jeudi 24 mai -> 14h > 22h
fermée le lundi / entrée libre
à partir de 12 ans -
photographies Giulio Piscitelli
conception Giulia Tornari, Marc Terrisse, Emiliana Tedesco
commissariat d’exposition et scénographie Giulia Tornari
texte d’introduction écrit par Alessandro Leogrande
texte tiré du livre Harraga. On the road, burning borders (éditions Contrasto)
cartes de Philippe Rekacewiczproduction Le Regard de l’Autre
L’exposition a été produite grâce au Prix Ponchielli organisé par le GRIN (Association Nationale des rédacteurs photo en Italie)
coproduction la Maison des métallos
avec le soutien de l’Agence Contrasto
Dans le cadre de
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EXIL
Quitter sa terre natale n’est que très exceptionnellement un choix librement consenti. Il faut de fortes nécessités pour en arriver là. Il faut la soif et la faim, les terreurs de la guerre, les humiliations, le déni de son identité, l’écrasement de sa dignité. Dans ce focus, hommage sera rendu aux héros ignorés que sont les migrants de l’extrême (Harraga, Crocodiles), les « justes » qui parfois les accueillent (Les Migrants au pied de chez soi, L’Hospitalité), les enfants d’exilés porteurs d’indicibles souffrances sociales
(Pays de malheur !).
autour de l'exposition
Visites Guidées
avec Giulio Piscitelli
vendredi 4 mai -> 19h
samedi 5 mai -> 17h
visite adaptée en LSF samedi 26 mai -> 17h / info et résa ici
entrée libre
réservation conseillée : reservation@maisondesmetallos.org