Depuis plus de vingt ans, Gilles Rondot photographie le monde en mouvement. Du Maroc au Sri Lanka en passant par le Mali, la France, le Burkina Faso, le Brésil, l’Inde, il pose son regard sur notre monde et s’interroge sur ses mutations.
En photographiant des scènes de rue et en gardant le même point de vue d’un continent à l’autre, les signes de la mondialisation apparaissent : ce sont les affiches publicitaires, les affiches de cinéma, les petits objets de consommation courante... Parfois, le contraste est brutal entre ces images standardisées et l’économie locale et montre le gouffre entre l’accès au consumérisme d’une classe dite moyenne et les plus démunis.
Gilles Rondot a mené un atelier de photographie Le Regard à l’œuvre à la Maison des métallos en février pour travailler sur le quartier de Belleville-Ménilmontant. Ici aussi, on peut traquer les signes de la mondialisation et de la co-existence des cultures pour réaliser des images qui questionnent ce qui nous réunit et ce qui nous différencie, le vivre-ensemble. L’atelier s’est poursuivi par des échanges entre les participants et l’artiste qui a choisi certaines images pour faire partie de l’exposition : de là-bas et d’ici.