Icônes en question
Janis Joplin, Jim Morrison, Michael Jackson, Valerie Solanas, Mohamed Ali… que d’icônes, vedettes du rock, de la pop, de l’underground new-yorkais ou de la boxe.
C’est autour d’eux que se construisent et se déconstruisent ces trois seuls en scène avec Corinne Cicolari, Sarah Chaumette et Étienne Minoungou que nous proposons dans notre « cabaret des Métallos » en ce mois de juillet.
Le plateau est une fois encore l’épreuve à laquelle se cogne le performeur questionnant ce statut d’icône : que notre mémoire collective retient-elle de ces personnes devenues personnages ? leurs engagements et leurs propos sont-ils encore valables aujourd’hui ? dans quelle mesure nous aident-ils à nous construire à travers leur image ? Et finalement, les artistes sur le plateau – de qui parlent-ils ? D’eux, de nous, du monde qui nous entoure…
Trois seuls en scène décapantes, énergiques et inattendues. Et comme c’est l’été et que les 3 spectacles ont lieu à 19h, heure de l’apéro… nous offrons un verre à chaque spectateur !
Cicolari Big Band
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« Oh Lord, won’t you buy me a Mercedes Benz… » Comédienne au cinéma et au théâtre, Corinne Cicolari est aussi chanteuse. Dans cette performance vocale a capella, elle se met dans la peau des légendes du rock, Janis Joplin et Jim Morrison. Et comme si ce pari ne suffisait pas, elle reprend en deuxième partie des chansons de la pop-star absolue : Michael Jackson !
SCUM Rodeo
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En 1967, Valerie Solanas, connue pour avoir tiré sur Andy Warhol, publie son SCUM Manifesto qu’elle vend dans les rues de Manhattan. Programme féministe et libertaire qui prône l’élimination totale du sexe mâle, le SCUM fascine et rebute. Texte devenu culte, le SCUM questionne, affole et persiste à invectiver l’ordre social masculin, ce que réussit brillamment Sarah Chaumette. De géniale conférencière en tailleur stricte, elle glisse vers la prophète illuminée avec un humour féroce et salvateur…
M'appelle Mohamed Ali
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Constituée d’allers-retours entre les engagements de Mohamed Ali contre la ségrégation raciale et la guerre du Vietnam et la vie de deux hommes de théâtre en Afrique aujourd’hui, la pièce donne à réfléchir sur l’avenir de ce continent. Être africain et en faire le choix ; en porter l’identité fièrement comme on porterait un drapeau ; initier un acte de résistance personnel ou collectif sans se départir d’une grande ironie… Trois hommes noirs vont ainsi au combat.
Le spectacle vient d'être nommé au Prix de la Critique Théâtre et Danse de la Communauté francophone belge, catégorie Seul en Scène.