Journal Le Papotin
René Loyon sera l’invité du comité de rédaction du Papotin, journal atypique fait par des autistes à destination de tous.
mercredi 3 mai -> 10h30
entrée libre
René Loyon sera l’invité du comité de rédaction du Papotin, journal atypique fait par des autistes à destination de tous.
mercredi 3 mai -> 10h30
entrée libre
La première de ces conférences animée par Simon Bachelier s’est déroulée lors de l’exposition Over Game dont il était commissaire. Ce 3 mai, c'est Brice Dubat, développeur de jeux ayant participé à Over Game, qui vous présente des jeux vidéo qui, littéralement, « mettent en jeu » la question de la démocratie et du vote. Le jeu vidéo n’est pas ma tasse de thé ? Si vous pouvez prononcer cette phrase, alors vous êtes invité-e-s à vous joindre à cette conférence amusée… avis aux innocents, aux amateurs et aux passionnés !
Conte insurgé de la route et du voyage joué par 24 gadjitos de Saint-Denis, un dindon migrant et d’autres créatures amalgamées. Voilà qu’un beau matin, des Bohémiens s’installent sur le domaine de Lord Stanley, le châtelain du coin. Gendarmes et habitants sont prêts pour une intervention musclée. Mais Lord Stanley, digne gentleman, offre l’hospitalité à la kumpania. Peut-être aussi a-t-il croisé le regard envoûtant d’Anatillia… Avec ce conte d’amour et de tolérance, Tamèrantong! rend hommage aux Roms et aux autres migrants, aux minorités, à tous les exclus de notre monde. Une ode au respect et à la liberté.
À la veille de la présidentielle, ces représentations aussi sont l’occasion pour Tamèrantong! de rappeler qu’il faut d’urgence s’occuper de la jeunesse car l’avenir se bâtit avec elle. C’est pourquoi l’éducation et l’art sont si nécessaires.
Attention, les arts de la marionnette et du théâtre d’objets envahissent les Métallos ! Pour cette 9e édition, nous nous associons à nouveau au Mouffetard-Théâtre des arts de la marionnette et à la Ville de Pantin pour accueillir la première semaine du festival. Des spectacles des quatre coins du monde pour petits et grands !
Un matin dans une petite bourgade ordinaire, un rhinocéros traverse la place du village et tue un petit chat. La ville est très vite envahie par d’autres rhinocéros : la « rhinocérite », un mal inconnu, frappe subitement tous ses habitants. Cette pièce d’Eugène Ionesco évoque une terrible épidémie qui s’empare des individus : l’uniformisation de la pensée, terreau nécessaire à tout fanatisme. Dans cette mise en scène d’Isabelle Matter pour marionnettes et acteurs, les pantins font peu à peu de l’ombre aux manipulateurs et le rapport de force s’inverse. Avec son humour féroce et sa poésie absurde, la pièce questionne avec virulence les mécanismes de la montée du totalitarisme, quel qu’il soit.
Héritière d’une dynastie de quatre générations de marionnettistes, fabricants de castelets depuis 1896, Cécile Briand a imaginé cette exposition faite de petits théâtres de papier. Nés au xixe siècle, ces théâtres à l’italienne miniatures permettaient de rejouer pour la famille, les amis ou les voisins quelques morceaux choisis de la pièce de théâtre que l'on venait de voir et dont on pouvait acquérir les modèles à découper. Cécile Briand propose une visite de l’exposition au cours de laquelle elle crée des formes éphémères.
Disons-le tout net, le monde déraille, c’est officiel. Tandis que tout se décompose autour de lui, un couple de riches décadents s’accroche à ses privilèges et s’épuise à se maintenir debout. Dans ce ballet aussi absurde que décalé, leurs corps tentent de maintenir coûte que coûte une image glorieuse, désormais faite de simulacres. Et peu à peu, les dialogues de ce huis clos bourgeois perdent leur sens et se transforment en un jargon chaotique et jouissif… Agnès Limbos vient du théâtre d’objets, Thierry Hellin du théâtre de texte ; ensemble, les deux Belges passent par l’alchimie réjouissante du langage corporel pour dire l’épuisement du monde et de la pensée…
Inspiré par des artistes comme Picasso ou Matisse qui se nourrissent de l’enfance dans chacune de leurs œuvres, l’italien Alessandro Libertini raconte des histoires avec ses ciseaux. Sans prononcer un mot, il entraine les jeunes spectateurs dans son atelier et les plonge dans l’univers du Vaillant soldat de plomb. Ce jeu manuel, servi par des effets d’ombres et de lumière et une partition sonore où se mélangent mélodies au piano et bruit de papier froissé, colore tout en finesse la rêverie des petits et des grands.
Sur le plateau, un grand mur. Dans le mur, il y a une porte. Imposante, inquiétante. Pourtant, il va bien falloir l’ouvrir. Se résoudre à franchir le pas, à quitter son environnement familier pour se confronter à un inconnu fantasmé. En un mot : grandir. Un passage de l’autre côté du mur qui ne se fera pas sans une âpre négociation avec soi-même. Et tous les moyens sont bons pour retarder le moment fatidique ! Laurent Fraunié s’adresse aux publics avec les codes de l’image. En lien avec l’objet, la matière ou encore la marionnette, le collectif Label Brut fait confiance à la magie majuscule des objets minuscules.
Le général inspecte le champ de bataille et réveille les morts. Ils se mettent au garde-à-vous : la revue des soldats tués dans la bataille commence. « Nous sommes les gazés, à vos ordres ! Vive la patrie ! Nous sommes les enterrés vivants, à vos ordres ! Vive la terre de la patrie ! ». Et de cette terre naissent les soldats, sous nos yeux et sous les doigts agiles de Gilles Blaise et Yannick Pasgrimaud. Sur une table transformée en champ de bataille, ils façonnent la glaise autant que le verbe du magnifique texte inédit du dramaturge roumain Matéi Visniec, écrit pour commémorer la guerre 14-18. Avec un humour féroce, la chair à canon devient pâte à modeler pour rejouer la guerre des tranchées…
Faite de sons, d’ombres et de lumière, l’installation Le Pavillon des immortels heureux déploie un mystérieux orchestre. Dans l’obscurité, de délicats automates entourent les spectateurs. Ils prennent vie et produisent à leur tour des sons percussifs sous l’impulsion de basses fréquences inaudibles. Muées par cette force invisible, les figurines, papillons ou animaux fantastiques, projettent leurs ombres vibrantes, animant ainsi une ravissante fable poétique sur la vivacité de la nature.
Cécile Briand propose un atelier pour les 7 à 12 ans accompagnés d’un adulte. Vous jouerez avec une silhouette en carton à votre taille et explorerez des rencontres insolites, poétiques et ludiques.
samedi 13 mai -> 14h > 16h
tarif 30 euros incluant une place adulte et une place enfant pour À2pas2laporte le 13 mai à 16h
Pour subvenir aux besoins de sa famille, Ella Gericke usurpe l’identité de son mari, Max, décédé d’un cancer. Il était grutier, un travail solitaire dont elle avait observé tous les gestes. Entourée d’étranges mannequins, la jeune veuve raconte sa fascinante stratégie de survie qui l’a conduite à sacrifier toute sa vie à son travail. Ce texte du dramaturge allemand Manfred Karge, mis en scène par Jean-Louis Heckel, est inspiré d’un fait réel dans l’Allemagne oppressante des années 1930/40. La sphère intime et la dimension politique de l’existence se fondent ensemble dans une écriture poétique et brute qui s’élève contre le conformisme social, le machisme ordinaire et l’aliénation au travail qui nie l’individu jusque dans sa sexualité.
Ce ciné-concert est est une expérience visuelle et sonore unique pour toute la famille ! Il est né de la rencontre de deux univers, celui de Gregaldur et celui du cinéaste russe Garri Bardine. Le premier est musicien, adepte d’instruments et de musiques bricolées, de matériel et techniques vintages. C’est naturellement qu’il met en musique devant nous les films du second, autre bricoleur de génie et maître du cinéma d’animation primé à Cannes. Dans ses courts-métrages, il utilise de drôles d’objets : pâte à modeler, fil de fer, allumettes, ficelles et bien sûr des poupées pour des histoires aussi burlesques que sérieuses, que ce soit pour aborder le racisme au pays des cocottes en papier ou un conflit dans une armée d’allumettes qui finit… en incendie.
Chorégraphe et danseuse espagnole renommée, Sol Picó revisite dans ce solo 20 ans de créations avec des moments forts de ses pièces emblématiques. Qu’elle traverse pieds nus et yeux bandés un champ de cactus ou exécute de façon magistrale un flamenco sur pointes, elle se lance à corps perdu dans ce spectacle. Au-delà d’une technique de danse classique alliant force, précision et dynamisme, son travail s’inscrit dans une ligne de métissage, constamment pimenté d’humour.
avec l’équipe artistique du spectacle
jeudi 18 mai -> à l’issue de la représentation
Le Centre d’Enseignement des Arts Narratifs de la rue des Bluets forme à la bande dessinée et aux illustrations, appliquées au secteur de l’édition. Dans le cadre des Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes de Belleville, les étudiants ouvrent à nouveau leur atelier hors les murs, aux Métallos.
Cette exposition vous immerge dans les images de photojournalistes hispanophones internationaux. Une tentative de montrer une vision globale à travers les reportages d’une génération de photographes qui façonnent les Unes des plus grands médias internationaux. Ils sont allés en avant, upfront, au front des guerres partout dans le monde, le plus souvent accompagnés par leur seul appareil photo et une détermination sans faille, alors que leur métier est en pleine mutation. L’exposition rassemble le travail de 23 photojournalistes internationaux, tous couronnés de prix, dans une scénographie fluide et singulière, composée de plus de 70 tirages sous plexi, de vidéos documentaires et d’un « kit de survie » d’un photojournaliste. La narration qui s’en dégage est constamment sur le fil entre tragédie, drame, comédie et poésie lyrique.
Ramiro Villapadierna, le commissaire de l'exposition vous propose une visite guidée de l'exposition
samedi 20 mai -> 17h
entrée libre, réservation conseillée
Entre d'eux (ou l'invisible) est un duo. Elle, Alice Valentin, est danseuse classique. Lui, Olivier Lefrançois, fait partie de la première génération de danseurs et chorégraphes hip hop français. Ensemble, sur une musique de Maurice Ravel, ils tentent de montrer l’invisible qui se tisse entre deux êtres. Une rencontre au sommet de deux danseurs, de deux corps, de deux esthétiques différentes : être à la recherche de l’autre sans annuler les différences, être ensemble dans l’altérité.
Le chorégraphe hip hop Nabil Hemaïzia revient aux Métallos avec Les Silences obligés qui aborde l’exil. Le corps, chargé malgré nous du silence pudique des générations passées, tente de dire l’indicible et de le partager avec les spectateurs. La danse physique et habitée de Nacim Battou porte les blessures intimes et collectives.
avec les équipes artistiques des deux spectacles
mercredi 24 mai -> à l’issue de la représentation
Riton Liebman, acteur belge connu pour ses rôles au cinéma, a choisi de raconter un renégat qu’il a bien connu : son père Marcel. Juif marxiste, brillant intellectuel, professeur de renom et solidaire du peuple palestinien. Il y a aussi la famille, la communauté juive de Bruxelles. Il y a aussi l’histoire de la gauche et des manifs des années soixante-dix… Comment se construire avec une image du père si prégnante ? Riton, accompagné sur scène par le musicien Philippe Orivel, nous interpelle avec audace, humour, élégance et délicatesse dans cette quête de soi, de l’autre et de l’histoire récente.